Au cœur de l’histoire
La ville d’Orléans est entrée à maintes reprises dans l’histoire. En témoigne particulièrement la statue de Jeanne d’Arc sur son cheval qui trône fièrement place du Martroi. Ainsi, Jeanne d’Orléans a été une source d’inspiration, symbole de la libération d’Orléans. Tous les ans, des fêtes lui sont consacrées dans le courant du mois de Mai, les fêtes Johanniques. Cet évènement culturel à Orléans se traduit souvent par un spectacle de lumière éblouissant sur la cathédrale, ainsi qu’un « set électro » qui fait vivre la ville à cent à l’heure l’espace d’une soirée.
Un film sur Orléans
Et c’est de ce sujet dont s’est inspiré Vigil Vernier, réalisateur du film « Orléans« , paru le 1 Mai 2013. Cet homme de 36 ans avait déjà réalisé plusieurs films, ou plutôt documentaires. Ainsi, il se penchait sur la vie de la police dans « Flics » (2006) et dans « Commissariat » (2009), puis il a posé sa caméra devant une boite de nuit pour réaliser le film « Pandore », titulaire du « Grand Prix France » au festival de Brives en 2011.
Cette fois-ci, le réalisateur a souhaité placer sa caméra à Orléans, film d’une heure (58 minutes) portant sur le thème des fêtes johanniques. Le synopsis :
Orléans, année 2011. Joane et Sylvia ont vingt ans, elles travaillent comme danseuses dans un club de strip-tease à la sortie de la ville. Dans le centre, c’est la période des célébrations de Jeanne d’Arc. Les deux filles vont se retrouver plongées au milieu de ces étranges festivités.
Car c’était là l’idée, montrer les dessous d’Orléans, il est question d’une « transposition moderne » de l’histoire de Jeanne d’Arc. Le prénom Joane n’a, en effet, certainement pas été choisi au hasard, et M. Vernier voulait retranscrire et mettre en phase les dénouements tragiques de l’histoire de Jeanne, et de Joane.
Mais le film ne suit pas vraiment d’histoire, pas de trame logique, tout comme « Pandore » l’avait fait avant lui. Vigil Vernier nous propose plutôt une suite de séquences particulières : l’atmosphère, les gens, la musique, tout contribue à créer une pièce unique afin d’éviter de garder la même cohérence tout au long du film. Le réalisateur le confie, il ne veut pas écrire et produire des films des films en suivant toujours une même « méthodologie » du succès, il souhaite se « réinventer à chaque film ». Ainsi, ce long métrage évite les longueurs, les lourdeurs pendant lesquelles on s’ennuie ou l’on se sent mal à l’aise. La suite imprévisible des séquences maintient en haleine et donne un rythme au film qui nous donne envie de le voir jusqu’au bout.
Ce film a été très bien accueilli par la critique qui a salué la « grande force », la « limpidité » et la « beauté vénéneuse » d’Orléans, le film.
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