Générer des backlinks est considéré comme le Saint Graal du Netlinking. Néanmoins, avant de se lancer dans une quelconque quête de qualité ou de quantité, il est essentiel de comprendre les différents types de liens.
1-Lien sitewide
En une phrase, un lien est dit sitewide lorsqu’il apparait sur l’ensemble des pages d’un site. Généralement, il se place sur le footer, la sidebar, le header. Bien que ce type de liens soit très prisé, il est discrédité par Google, voire même sanctionné. Son utilisation est plus risquée quand il pointe vers un site appartenant à une autre personne et surtout lorsqu’il est hors thématique. L’adopter peut toutefois être intéressant s’il apporte au site cible un trafic de qualité ; mais en abuser ne représente pas vraiment d’intérêt pour les 2 sites.
2-Lien dans le footer
Le lien footer ou sur le pied de page souffre aujourd’hui du même problème que le lien sitewide. Il revient en effet à insérer un lien à chaque page. Donc, pour un site à 50 000 pages par exemple, 50 000 liens seront mis en place. Ce qui n’est pas très pertinent ; d’autant plus lorsqu’ils sont de mauvaise qualité, ils pénalisent le site.
À noter que les liens footer pointent d’habitude sur des sites partenaires et des sites de fournisseurs de produits et services.
3-Lien suroptimisé
L’optimisation d’un site en SEO ne concerne plus que le « ON Page ».Ils touchent également les mots clés et l’ancre (l’expression où le lien est inséré) en « OFF Page ». L’optimisation de l’ancre revient en effet à la suroptimisation d’un lien. Plus exactement, c’est le fait d’utiliser une expression assimilée aux mots-clés les plus utilisés par les internautes dans les requêtes. S’il est initié de manière modérée, il pourra être bénéfique pour le site. Au contraire, si 80% de liens pointant vers le même site sont tous suroptimisés, ils enverraient des signaux négatifs aux moteurs de recherche. Ils seront par de suite assimilés à la pratique Black Hat. Un lien suroptimiser n’offre dans ce cas aucune valeur pour le rankings du site, et il est susceptible de le pénaliser.
4- Lien contextuel
Au sens propre du référencement naturel, un lien est contextuel quand il figure sous forme de texte dans le contenu éditorial d’une page web.
Dans un sens « référencement artificiel », un lien contextuel est semblable à ces liens commerciaux affichés aux résultats des moteurs de recherche, mais intégrer dans une page web. C’est donc une sorte de publicité ou un lien commercial, mais un peu plus discret. Généralement payé au coût par clic, un grand trafic est exigé afin d’assurer sa rentabilité.
5-Lien autogénéré
Il existe en effet des milliers d’outils permettant de produire automatiquement des liens pointant vers le même site. Il peut s’agir des annuaires, des commentaires sur des sites, des signatures dans des forums, d’un profil utilisateur sur une plateforme, etc. Ces liens sont dits des liens autogénérés.
Il est souvent tentant d’abuser de ce différent type de lien ; cependant, leur volume conséquent pourrait être considéré comme de la suroptimisation et aura peu d’impact sur le référencement du site. Leurs mauvaises qualités peuvent être sanctionnées par Google. En résultat, le site aura une grosse étiquette « spammeur ».
6-Lien dans les Widgets ou modules
Insérer un lien vers son site via une extension pour le faire apparaître dans un Widget ou un module est bien possible. Il est par contre déconseillé du fait qu’il pourra faire grimper rapidement le volume des liens du site si l’extension gagne en popularité. Si cela arrive, le site sera suspecté par Google. C’est surtout l’éventualité lorsque la thématique n’est pas en phase avec le site cible. L’idéal dans ce cas c’est de jouer sur la popularité et la qualité de l’extension en créant des liens naturels.
7-Lien dofollow-nofollow
Un lien dofollow donne un ordre positif à Google pour qu’il soit suivi et pris en compte dans les algorithmes. Inversement, un lien nofollow indique qu’il n’est pas intéressant et qu’il doit être ignoré.
La cohérence entre ces deux liens est très importante dans le cadre du netliking. En effet, obtenir des liens 100% dofollow peut paraitre douteux aux yeux du grand moteur de recherche. Si le site de publication est de mauvaise réputation, la conséquence sera mauvaise pour le site de direction. Alors que, des liens en nofollow n’envoient pas des messages de qualité à Google. Il est donc très utile lorsqu’il s’agit d’éviter de transmettre la popularité d’un site ou pour générer des commentaires de blog sans attirer les spammeurs. Un savant mélange de dofollow-nofollow est donc toujours nécessaire.
En bref, tout ne dépend que des objectifs pour adopter une politique SEO. Cependant, pour éviter les sanctions, rien ne vaut que des liens moins suspects, bien espacés dans le temps et non exagérés.